« Le spectacle « Kyoto mon amour » va plus loin que là où le climatologue peut aller. Il touche le cœur.
Sensibiliser avec des informations scientifiques est sans doute utile, mais cela ne suffit pas pour faire bouger. Comme le dit Awa dans le spectacle, « nous fonçons à cent à l’heure contre un mur », et on ne fait pas encore grand chose pour réduire notre consommation d’énergie non-renouvelable. Puisse ce spectacle faire comprendre à quel point nous devons, nous pouvons « peser dans la balance » pour changer le monde avant que le climat ne s’échauffe trop.
J’ai aimé ce spectacle, vous l’aimerez aussi »
Jean-Pascal van Ypersele, professeur de climatologie et de sciences de l’environnement à l’UCL (Louvain-la-Neuve), membre de la délégation belge à la Conférence de Kyoto.
L’histoire
Les changements climatiques ont jeté les projets de Rita à l’eau.
Fuyant la sécheresse et la pauvreté de son Afrique natale pour le paradis européen, ellel est victime des problèmes de pollution du développement industriel.
Malgré les accords de Kyoto, pluies, orages inondations se succèdent, Rita est à bout.
Mais les trous dans la couche d’ozone peuvent révéler bien des surprises…
L’argument
Que l’on habite ici ou là-bas, la gestion de notre environnement et la sauvegarde de notre planète sont essentielles.
Pourtant, les enjeux de «Kyoto» ne résonnent pas de la même manière au Nord ou au Sud. Un tiers de la population mondiale ne jouit pas d’un accès suffisant aux ressources énergétiques.
Le quart de la population mondiale qui vit dans les pays industrialisés du Nord consomme trois quarts des ressources mondiales. Ces pays sont responsables de la plupart des émissions de dioxyde de carbone.
Les populations de nombreux pays vivent la pauvreté et leurs besoins essentiels ne sont pas satisfaits alors que nous gérons le surpoids, la surconsommation.
L’assainissement, le traitement des déchets sont des préoccupations majeures tant au Nord qu’au Sud. Les changements climatiques, le réchauffement de la planète, les bouleversements de notre agriculture doivent aujourd’hui nous interroger sur la sauvegarde de nos énergies, nos ressources pour que demain soit possible.
Alors, quel scénario environnemental pour le siècle en cours? Serons-nous capables de faire en sorte que «Kyoto» ne reste pas qu’un protocole?