« Le cousin Franz »

Jean-Jean est un bon garçon, on l’aime bien, certains disent qu’il est un peu simple, mais pas méchant.
On l’a toujours connu, il est d’un certain âge, il aide les associations locales, il trace les lignes du terrain de foot, il fait le père Noël, Saint-Nicolas.
Jean-Jean, un personnage, un anonyme, un homme qu’il ne faut pas croire sans histoire, Jean est le fruit d’une histoire que l’on ne connait pas, l’histoire des gens, des Jean-Jean.

En 1912, le grand-père de Jean-Jean est chanteur sur les marchés, chanteur ambulant, il tourne en pays wallon et même autour d’Eupen, Malmedy, en Allemagne, c’est là qu’il a rencontré Gerda, la jolie marchande de moulins en papier. Il parle français, elle parle allemand mais tous les deux parlent le langage de l’amour.

En 1914, la guerre éclate, on s’engage pour défendre la patrie en danger partout en Belgique mais aussi en Europe. Le grand-père de Jean-Jean, Emile, est mobilisé. Le cousin de Gerda aussi. Tous deux vont défendre la patrie.