Songui Manégré, devenu ASMADE (Ouagadougou, Burkina Faso)
Songui Manégré est une association qui essaye de promouvoir les échanges socio-culturels, de créer des infrastructures socio-économiques et sanitaires de soutien aux communautés de base. Le Théâtre du Copion et Songui Manégré ont mis sur pied un échange socio-culturel entre le Conseil Communal des enfants, les enfants des écoles de Saint-Ghislain et les enfants des écoles du village de Donsé. Le Théâtre du Copion a soutenu le projet d’assainissement sanitaire et l’installation d’une soixantaine de latrines sèches dans le village de Guilongou. Juliette Compaoré, son animatrice, est venue à plusieurs reprises en Belgique pour des cycles de conférences sur la condition féminine en Afrique et sur les projets développés par Songui Manégré. En 2000, Juliette a été invitée par la ville de Saint-Ghislain et son conseil communal des enfants pour l’opération de solidarité « Saint-Ghislain-Burkina » (qui a regroupé plus de 2000 enfants des écoles de l’entité) Songui Manégré est partenaire du Théâtre du Copion pour l’installation des projets sur place.
Le Centre Artisanal des Femmes de l’Organisation Nationale des Syndicats Libres de Ouagadougou (Burkina Faso).
Le Centre Artisanal des Femmes de Ouagadougou est une coopérative de femmes de l’O.N.S.L. Ces femmes, appartenant toutes au secteur dit « informel », tentent de créer des petites entreprises coopératives de commercialisation et de rencontre, l’objet étant la création d’emplois stables avec le souci d’une rémunération partagée entre toutes les femmes. Le principal des activités concerne la couture, le tissage, la broderie, le séchage des légumes, la fabrication du savon. Le centre est aussi un lieu de formation aux soins de santé et à l’alphabétisation. En 1995, le Théâtre du Copion a travaillé un mois à Ouagadougou au Centre Artisanal des Femmes et avec plus particulièrement Hortense Yaméogo. Elle n’est pas comédienne mais animatrice au centre et c’est avec elle (personne directement impliquée sur le terrain et vivant la situation) que nous avons créé un premier spectacle-animation « Hortense » qui parle de la condition des femmes africaines et l’importance du secteur dit « informel ». Ce spectacle-animation a été joué au Festival International de Théâtre pour le Développement à Ouagadougou en 1996. Il a été joué en Belgique et en France lors de deux tournées en 1995 et 1996 pour des établissements scolaires, des mouvements de jeunesse, des mouvements d’éducation permanente, des O.N.G., dans le cadre d’une sensibilisation au développement durable. En 1997, nous avons créé, toujours au Centre Artisanal des Femmes et avec Hortense, un second spectacle-animation « Adieu l’Europe » qui évoque les difficultés d’obtenir un certificat d’hébergement pour les ressortissants non-U.E. et l’accueil que nous, européens, pouvons souvent leur réserver. Ce spectacle-animation a été joué au F.I.T.D. à Ouagadougou en 1998. Il a également été joué en Belgique et en France, lors d’une tournée en 1997, 1998 et 1999. En 2000, nous avons créé avec 5 femmes du Centre Artisanal un spectacle-animation « Wend-Kuny » qui aborde la problématique de l’émancipation de la femme : polygamie, mariage forcé, excision,…Diffusion du spectacle en octobre 2000 dans le cadre du Festival International de Théâtre-Action Ces tournées ont permis, non seulement, la rencontre des enfants, des adolescents, des adultes d’ici avec la réalité africaine mais également des récoltes de fonds pour l’installation de l’eau, de l’électricité, d’un local pour un moulin à mil au sein du centre et la mise sur pied de projets très concrets de coopération au développement avec notamment la Ville de Saint-Ghislain et ses écoles.
L’Union pour la Solidarité et l’Entraide. (Nganda, Sénégal)
Nganda se situe au Sénégal, dans le département de Kaffrine, non loin de la Gambie. C’est une zone enclavée, isolée des axes routiers. Une O.N.G. sénégalaise, l’Union pour la Solidarité et l’Entraide, travaille en milieu rural et essaie de conduire les populations vers une responsabilisation des paysans. Les projets mis en place sont les forages de puits, le maraîchage par l’aménagement de jardins, la construction de moulins à céréales, la formation par l’alphabétisation, l’amélioration des soins de santé. Amy M’Baye n’est pas une comédienne, elle est monitrice pour l’U.S.E., le Théâtre du Copion a réalisé en mai 98 à Nganda un spectacle-animation sur la vie des femmes paysannes, leurs luttes pour un mieux-être. Le spectacle-animation a été diffusé en Belgique en novembre 98 et en octobre 99. Un nouveau spectacle a été réalisé avec deux femmes de Nganda en février 2001 portant sur la sécurité alimentaire. Un nouveau spectacle-animation « Nii la » a été réalisé à Nganda en février 2001, il parle de la mondialisation et la sécurité alimentaire. Il a été diffusé en Belgique et en France aux mois d’octobre, novembre et décembre 2001.
Le Festival International de Théâtre pour le Développement (F.I.T.D.) et l’Atelier-Théâtre Burkinabé (A.T.B.) (Ouagadougou, Burkina Faso)
L’Atelier-Théâtre Burkinabé implanté à Ouagadougou pratique le théâtre -forum et son action est liée au développement. Il réalise des spectacles sur le Sida, la condition féminine,…. L’Atelier-Théâtre Burkinabé organise tous les deux ans le F.I.T.D. qui regroupe des centaines de troupes du Nord et du Sud. Le Théâtre du Copion a été invité en 1996 à participer au festival avec le spectacle-animation «Hortense» et a obtenu le Cauri d’ivoire. En 1998, la troupe a pu y présenter ses différents spectacles-animations : – « Je n’avais pas de mots pour dire » joué à Ouaga et en province. – « L’héritage ». – « Adieu l’Europe ». – « Le grand sorcier ». Le Théâtre du Copion a également été à l’initiative de la journée de solidarité culturelle Burkina – Communauté Française de Belgique, organisée dans le cadre du festival. L’affiche du festival a été conçue par un collaborateur hainuyer du Théâtre du Copion : André Dechamp (Danièle Berlier et Nicolas).
La Fédération Wend-Yam. (Burkina Faso)
La Fédération Wend-Yam a vu le jour en 1985 et émane du groupement villageois de Kulkinka. Elle a son champ d’action principal dans la province d’Oubritenga, située au centre du pays. Elle se donne pour but de contribuer au développement harmonieux de villages et d’assumer le bien-être des populations. La Fédération est essentiellement à vocation rurale, elle est pensée, organisée et administrée par les habitants du village. L’O.N.G. Formation-Coopération-Développement, Solidarité Socialiste, appuie le projet de construction de moulins à mil et de banques céréalières de 15 villages de la province d’Oubritenga. Le Théâtre du Copion a réalisé dans le cadre de ce projet un spectacle-animation « Le semeur d’eau » joué au Burkina Faso et en Belgique pour une sensibilisation de jeunes aux problèmes du développement.
Le Théâtre du Baobab. (Burkina Faso)
Il est né d’une rencontre à Ouagadougou entre le Jeune Atelier Théâtre de Saint-Ghislain et des jeunes burkinabé de la périphérie de Ouaga. Parmi ces jeunes, Fulgence Yaméogo qui a participé aux premiers « Pleins-Feux Jeunes » à Saint-Ghislain. La troupe s’est constituée pour les seconds « Pleins Feux » en quelques mois, sans aucune aide extérieure, sans locaux, sans moyens autre que l’enthousiasme, ils se sont attaqués à une œuvre de Serge Derenwoudougou, « Autopsie d’une démocratie ». Cette écriture a été reconstruite collectivement, la troupe du Baobab voulant exprimer une pensée plus personnelle. La participation de cette troupe aux « Pleins-Feux Jeunes » est une étape importante, ils désirent poursuivre leur aventure théâtrale au Burkina Faso et en Communauté Française. « Autopsie d’une démocratie » est l’œuvre d’un auteur burkinabé non publié. La pièce est une critique humoristique du comportement d’hommes politiques africains plus disposés à imiter leurs confrères européens qu’à puiser dans leur propre culture. Le rapport homme-femme, la pratique du maraboutage, la corruption sont abordés également par le biais du rire. Le spectacle a été diffusé pour une tournée en septembre 2000 en collaboration avec Formation-Coopération-Développement. Le Théâtre du Baobab a eu l’occasion de participer aux Utopiades du Grand Hornu organisées par la Province du Hainaut et leur texte « Les Djembés de demain » a été retenu, ils ont donc été invités aux Utopiades organisées au Grand-Hornu du 20 au 27 mars 2000 Ils ont également accueilli à Ouagadougou en avril 2000 les lauréats du concours UTOPIA, des jeunes des Ecoles Techniques du Hainaut de Saint-Ghislain ayant gagné le voyage au Burkina Faso ainsi qu’une délégation québecoise. Ils ont également été invités en mars 2001 pour les rencontres « Faut qu’ça bouge » organisées par le Bureau International Jeunesse. Le Théâtre du Copion est à l’initiative de la création du groupe et de leur première production : « Autopsie d’une démocratie ». Le Baobab a participé aux « Pleins-Feux Jeunes », rencontre internationale de jeunes à Saint-Ghislain, en août 2001. Cinq jeunes du Théâtre du Baobab sont venus avec leur spectacle : « MOONGO » ou le sacrifice. Cette expérience s’est répétée en 2003 avec le spectacle « Le rêve ».
Le Théâtre du Progrès de Ouagadougou
Le Théâtre du progrès (Burkina Faso) s’est donné pour mission de promouvoir une dramaturgie africaine qui s’inspire des réalités culturelles à travers la pratique du théâtre forum. Leurs spectacles abordent des sujets d’actualités (tels que la santé, l’environnement,…) pour susciter la prise de conscience des populations et stimuler la réflexion sur les solutions possibles.
Le Carrefour International de Théâtre de Ouagadougou
Carrefour , un lieu de rencontre à la croisée des chemins, un lieu de brassage de personnes et d’idées qui sont fières d’être, fières de dire et d’être dites, fières d’être reçues et écoutées comme telles. Plus qu ‘une croisée de chemins , un lieu de convergence , de confluence o ù chacun est le bien venu , où chacun apporte et contribue. I nternational parce que confiant dans ses racines enfoncées profondément dans la latérite du sol africain et dans sa culture africaine qui ne refuse pas la confrontation, le challenge, l’échange, international parce qu’ouvert sur le monde et au monde, ouvert mais responsable et majeur à la recherche de l’alter-ego qui viendra apporter et s’enrichir à ce rendez vous du donner et du recevoir . T héâtre , avec T comme trois, comme les trois indissociables mousquetaires, même si il étaient quatre, le texte et son auteur, les comédiens et leur metteur en scène et le public. Pas de théâtre, si l’un des trois manque à l’appel. Et O uagadougou le lieu et le creuset culturel. De Ougadougou et non pas à Ouagadougou. Une appartenance, des racines, encore et toujours des racines. Mais des racines qui sont prêtes à se ramifier, à prendre ses inspirations hors de Ouagadougou à porter sa voix hors de la ville. Le CITO a été notre partenaire lors e l’édition africaine du festival « Pleins-Feux Jeunes » et a détaché un de ses memebres pour la mise en scène du spectacle final des « Pleins-Feux Jeunes » 2008.